Lo Dayénou, Cela ne nous suffit pas

Voilà ce que je retrouver dans la hagada qu’utilise mon père pour pessaH:

Edmond Fleg, septembre 1948 (adapté par Marianne Chinsky)

Combien d’échelons de justice, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, nos yeux, dans ta justice, te verront encore monter.
Nous sauvais-tu des chars de Pharaon, sans nous sauver des pals de Nabuchodonosor : c’était trop peu pour nous.
Nous sauvais-tu des pals de Nabuchodonosor, sans nous sauver des bouilloires d’Antiochus : c’était trop peu pour nous.
Nous sauvais-tu des bouilloires d’Antiochus, sans nous sauver des croix de Titus : trop peu pour nous.
Nous sauvais-tu des croix de Titus, sans nous sauver des bûches de Torquemada : trop peu pour nous.
Nous sauvais-tu des bûches de Torquemada, sans nous sauver des knouts de Romanoff : trop peu pour nous.
Nous sauvais-tu des knouts de Romanoff, sans nous sauver des crématoires d’Hitler : trop peu pour nous.
(…)
Mais tu nous as sauvés des chars de Pharaon, des pals de Nabuchodonosor, des bouilloires d’Antiochus, des crois de Titus, des bûches de Torquemada, de knouts de Romanoff, des crématoires d’Hitler (…) : et c’est encore trop peu pour nous ! (…)
Lorsque, rendus dés longtemps aux fraternités des peuples, nous aurons fait avec toi, avec tous les hommes, sur toute la terre, toute la paix, dans toute la justice, alors, seulement, Eternel notre Dieu, roi du monde : assez pour nous !